The Impact of Romanisation on Hippophagy and Cynophagy: A Long-Term Perspective from Lyon, France
L’impact de la romanisation sur l’hippophagie et la cynophagie : approche diachronique à Lyon, France
Résumé
Lyon (Rhône, France) has been permanently occupied since the late Neolithic (c.2000 B.C.) and, up until the end of second Iron Age (mid-1st c. B.C.) at least, the site has regularly produced zoo archaeological evidence for dog and equid consumption. After the establishment of the Roman colony of Lugdunum, however such evidence disappears from faunal assemblages, a time when new phenomena such as dog burial and horse knackery emerges, particularly in suburban areas, only for it to reappear once more during the 2nd c. A.D. This paper traces the changes in human exploitation of horses and dogs during the 1st millennium A.D. and focuses, in particular, on the impact of Roman cultural attitudes towards these species.
Lyon (Rhône, France) est occupé de façon permanente depuis la fin du Néolithique (vers 2000 avant J.C.). Jusqu’à la fin du second âge du Fer (milieu du Ier siècle avant J.-C.) le site a régulièrement produit des preuves zooarchéologiques de la consommation de chiens et d’équidés. Après l’établissement de la colonie romaine de Lugdunum, cependant, ces indices disparaissent des assemblages fauniques. A cette époque de nouveaux phénomènes émergent, tels que l’inhumation de chiens et l'équarrissage des chevaux, notamment dans les espaces péri-urbains. Des indices de consommation se manifestent de nouveau au cours du IIe siècle ap. J.-C. Cet article retrace les changements dans l’exploitation humaine des chevaux et des chiens pendant le 1er millénaire av. J.-C. et se concentre, en particulier, sur l’impact des attitudes culturelles romaines envers ces espèces.
Origine | Publication financée par une institution |
---|